Atelier Manos que ven
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MARQUE: Maison Maní
Statuette Teresita - Objet décoratif en argile fait au Mexique. Fait par l'atelier Matos que ven. Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois, plus aucune...
DISPONIBILITÉ: En stock (2 articles)
MARQUE: Maison Maní
Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois, plus aucune pièce ne sort de son atelier. Mais c’est sans compter sur le soutien sans failles de sa...
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MARQUE: Maison Maní
Statuette Hombre dormido - Objet décoratif en argile fait au Mexique. Fait par l'atelier Matos que ven. Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois, plus...
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MARQUE: Maison Maní
Bougeoir Mujer - Objet décoratif en argile fait au Mexique. Fait par l'atelier Matos que ven. Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois, plus aucune...
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MARQUE: Maison Maní
Bougeoir Hombre - Objet décoratif en argile fait au Mexique. Fait par l'atelier Matos que ven. Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois, plus aucune...
DISPONIBILITÉ: En stock (2 articles)
MARQUE: Maison Maní
Statuette / Vase 5 caras - Objet décoratif en argile fait au Mexique. Fait par l'atelier Matos que ven. Don José est un sculpteur à part entière. Céramiste reconnu, il perd la vue suite à une maladie. Pendant plusieurs mois,...
Atelier : « Les mains qui voient » : une histoire d’amour et d’espoir
« Manos que ven » prend tout son sens quand on connait l’histoire de cet atelier.
L’atelier est situé dans le village de San Antonino Castillo Velasco, Oaxaca, village connu pour la broderie et la poterie.
Il a été fondé par Don José, qui a commencé la pratique de la poterie très jeune.
Dès son plus jeune âge, José a dû travailler pour aider sa famille. Son père lui-même potier, lui a tout appris de cette pratique.
José n’a cessé de développer cette pratique de l’artisanat par passion pour le travail de l’argile.
Malheureusement et comme c’est le cas de beaucoup d’artisans mexicains, il n’arrive pas à en vivre. Longtemps l’artisanat au Mexique n’était pas reconnu à sa juste valeur.
Pour pouvoir faire vivre sa famille, José enchaine donc différentes activités, avant de pouvoir se concentrer entièrement pour sa passion.
A 20 ans il rencontre Teresita et se marient quelques années plus tard.
Pendant des années tous deux travaillent la terre cuite et créent des pièces uniques, représentatives d’objets mythiques de Oaxaca.
Leur technique s’améliore avec le temps et ils développent un style bien à eux.
A l’âge de 55 ans, Don José développe une maladie qui lui fait perdre la vue.
Chose qui va changer à jamais le cours de sa vie et de cette famille.
Étant aveugle, il arrête son travail pendant quelques mois, ne pouvant plus aider sa famille.
« Ma vision était complètement floue, mais ma vie ne s'était pas éteinte. Je continue de respirer, je suis vivant », dit José García Antonio.
C’est alors que, réconforté par sa femme, il décide de reprendre.
D’autres sens s’offrent alors à lui et lui permettent de renouer avec son passé de sculpteur. L’amour pour l’argile reprend le dessus et Don José modèle à nouveau, accompagné et aidé par sa femme. Elle devient alors ses yeux.
Plus sensible aux formes de ses sculptures, il façonne les pièces, tandis que sa femme affine et dessine les détails des fameuses « sirènes » ; qui l'ont rendu populaire.
Sara, leur fille, nous raconte que c’était comme une révélation car les nouvelles pièces créées étaient encore plus belles.
Il retrouve petit à petit en travaillant l’argile un sentiment de liberté, de bonheur et de l’espoir.
Il passe des journées entières à travailler, modeler, perfectionner sa technique pour arriver à l’excellence.
Pourtant, sa femme explique que José ne s'est jamais senti abattu après avoir perdu la vue, mais que l’idée de tout abandonner était bien présente. Au fur et à mesure, il commence à créer des pièces avec l’image qu’il garde de Dona Teresita, de son visage, avec de longues tresses vêtues de robes typique de Oaxaca. Mais il sculpte aussi des hommes de l'ancien Mexique comme il dit. "Ce sont des hommes qui me ressemblent, des artisans, des agriculteurs, portant pantalon, huaraches et chapeau".
Ces pièces vont devenir sa signature.
Son histoire ne s’arrête pas là, car l’amour et la passion pour l’argile devient alors un véritable héritage. Ses trois enfants ont appris dans l'atelier familial les valeurs de l’artisanat.